Arnaud Quaranta

Le canar’t
Diablerie d’homme, espièglerie d’artiste en recherche d’enfance, sur des chemins inexplorés. Se projeter ailleurs, plonger dans le plaisir volatil de l’impulsion première et de l’imprévisible sensation. Déjà l’image est dans un autre instant, plutôt ludique, un peu taquine.
Immersion dans le jaune, saturation d’orange, impression polychrome, comme un bain de jeunesse, un bref étourdissement dans la frivolité de la fête. C’est le jeu de l’éphémère et de la transparence, une éclosion nouvelle, lisse et fluide.
Ils ont au fond de l’œil un éclat d’innocence, un éclat de lumière, de naissance éblouie. Rondeur du corps, pulpe des lèvres. Leur peau se glisse dans les reflets de la couleur
Dérisions ? Équilibre fragile ? Dérive contrôlée ? Juste un miroitement de vague, une ligne de flottaison. Au bord du rêve.
Texte Pierre François
Arnaud Quaranta, photographe. en approche plasticienne, né à Thionville en 1968, il vit et travaille actuellement à Plombières-les-Bains. Son travail protéiforme est orienté vers « l’instant de l’instinct, l’instinct de l’instant ».